Les catégories du droit « moderne » rendent souvent compte d’une manière très imparfaite de la complexité du réel. Pire, elles entraînent parfois des modifications en profondeur des rapports sociaux et économiques : en ne sécurisant qu’un seul ayant droit, la remise d’un titre de propriété (pleine ou absolue) revient à nier l’existence des droits des autres ayants droit. Les trois exemples brièvement développés ici invitent à penser la terre comme étant toujours, d’une façon ou d’une autre, à la fois commune et privée, à nous interroger sur la nature des différents acteurs, individuels et collectifs, et à les voir comme de possibles ayants droit, pouvant être ou non reconnus.
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