Cameroun : Des femmes qui refusent de se taire

le 14/01/2019

Village de Mbongo, Dizangue

L’indignation se fait sentir dans la voix de Carine : « Pourquoi la Socapalm interdit à mon père de presser des noix qui proviennent de notre palmeraie ? »

Elle a vécu toute sa vie dans l’ombre de la Socapalm, la société créée par le gouvernement camerounais en 1968 et qui, en 2000, a été privatisée et acquise par le groupe Socfin. La Socapalm produit près de 70 % de l’huile de palme d’origine camerounaise. Ses six sites de plantation sont éparpillés dans les zones rurales du pays, bordant – et parfois empiétant sur – l’existence des villages et des populations locales.

Source : farmlandgrab.org