Réalisé à partir de photographies aériennes couvrant l’ensemble du territoire francilien, le Mos (Mode d’occupation du sol) distingue les espaces naturels, agricoles, forestiers (NAF) et urbains. En s’appuyant sur les différentes éditions du Mos, de la première en 1949 à la dernière en 2017, l’Institut Paris Région décrypte, dans une Note rapide de mars 2020, les évolutions de 70 ans d’usage des terres en Île-de-France. Elle montre que, sur cette période, les NAF ont vu leur étendue se réduire de 164 000 ha, alors qu’ils en couvraient plus d’un million et occupaient 91 % de la superficie régionale en 1949. En cause, le développement de l’habitat à la périphérie de Paris, la capitale ne concentrant plus que 18 % de la population francilienne en 2017, contre 40 % en 1949. Le phénomène affiche toutefois une forte inflexion puisque l’artificialisation de NAF est passée, en moyenne, de 3 330 ha/an entre 1949 et 1982, à 590 ha/an entre 2012 et 2017, la majeure partie de la production de logements se faisant désormais en renouvellement urbain.
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Source : Institut Paris Région