Un rapport de l’ONU pointe l’extrême pauvreté dans laquelle vivent les trois quarts de la population mauritanienne et l’exclusion qui frappe les Haratines (Maures noirs descendants d’esclaves) et les Afro-Mauritaniens (Peuls, Soninkés, Wolofs).
Trois facteurs perpétuent cette exclusion selon le rapport : la langue, le régime foncier et l’état civil.
Concernant le foncier, le rapport évoque des situations inextricables. Sans titre de propriété ni pièce d’identité, ils ne peuvent obtenir de prêts pour les semences et les engrais et sont souvent menacés d’éviction sans indemnisation par des propriétaires beydanes ou de grands groupes du Golfe.
Il propose d’organiser « un dialogue national sur les questions foncières » qui devrait déboucher sur « une importante révision du cadre juridique du régime de la propriété foncière ».
Lire l’article complet de Jeune Afrique ici.
Source : Commission de l’UEMOA
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