Selon le groupe de défense des droits civils AfriBusiness, le plan d’accession à la propriété foncière du président Jacob Zuma (photo) pourrait provoquer un exode massif des investisseurs. «Il brouille les cartes et crée plus d’incertitudes», a déclaré Stefan Pieterse, porte-parole de cette organisation.
Le responsable a, par ailleurs, indiqué qu’AfriBusiness s’opposerait à cette loi par les actions légales, la gestion des risques et la pression internationale. «Toute forme de législation qui vise à limiter le droit constitutionnel à la propriété en Afrique du sud ou qui vise à promouvoir l’expropriation illégalement sera vigoureusement combattue à la cour constitutionnelle.», a-t-il affirmé.
Pour AfriBusiness, rien dans la constitution de la nation arc-en-ciel ne donne le pouvoir au gouvernement de limiter la quantité des biens qu’une personne est en droit de posséder en Afrique du sud. «C’est de l’extorsion», souligne Stefan Pieterse pour qui, l’équipe Zuma joue la crédibilité internationale du pays sur cette mesure.
Pour rappel, Jacob Zuma propose de limiter la propriété foncière pour les nationaux à une superficie de 12 000 hectares et de remplacer la possibilité pour les étrangers d’acheter des terres par des prêts à long terme. Le président sud-africain a rappelé son engagement à faire passer ce texte lors de son dernier discours sur l’Etat de la nation.
Source : farmlandgrab
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