– Ces dix dernières années, vingt-sept concessions agricoles destinées aux plantations de palmiers à huile en Afrique occidentale et centrale ont fait faillite ou ont été abandonnées.
– Sur les 49 plantations restantes, moins de 20 % des terres allouées à la production ont été réellement exploitées.
– Sime Darby, géant malaisien de l’industrie de l’huile de palme, a récemment exprimé son intention de se retirer du Libéria après plusieurs années de conflits avec les communautés locales et les organisations environnementales.
Il s’agissait d’un « nouvel horizon » pour le marché de l’huile de palme. Des « rapports commerciaux mutuellement bénéfiques » desquels sortiraient gagnants d’une part les états africains en difficulté et, d’autre part, les multinationales bientôt à court de terres exploitables en Asie du Sud-est. Plusieurs dirigeants de sociétés productrices d’huile de palme ont déclaré que « le temps était venu pour le continent africain ». D’autres ont mentionné un retour aux origines africaines de ce business lucratif et, pendant un certain temps, tout le monde voulait sa place sur ce nouveau marché.
Mais d’après un nouveau rapport issu du travail collectif d’organisations locales et internationales engagées aux côtés des communautés(1), le retour au pays de l’industrie de l’huile de palme ne s’est pas fait tout en douceur, contrairement aux prévisions des investisseurs. Des années de résistance acharnée de la part des communautés qui habitent sur les territoires destinés aux plantations ont entrainé la faillite ou l’abandon d’au moins 29 nouvelles exploitations. Sur les 49 exploitations restantes en Afrique occidentale et centrale, moins de 20% des 2,74 millions d’hectares de terres destinées à la production se sont vus être réellement exploités.
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Source : Mongabay via le Land Portal
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