« La femme peut-elle être propriétaire terrien ? » Le sujet a fait l’objet d’une rencontre, le week-end dernier à Vogan (sud-est de Lomé) où, à l’image de la plupart des zones rurales, il est encore difficile pour les femmes d’accéder au foncier, au même titre que les hommes.
Organisées par le Centre de documentation et de formation sur les droits de l’homme (CDFDH) en collaboration avec le Conseil national de la jeunesse de Vo, la rencontre a réuni plus de soixante-dix (70) participants (autorités locales, Organisations de la société civile, organisations de jeunes et femmes, etc.).
Elle s’inscrit dans le cadre de « Togo Peace Tour », une campagne pour la paix qui bénéficie de l’appui financier du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
L’objectif, c’est de permettre aux citoyens d’exprimer leurs divergences de vue par rapport aux sujets sensibles ou tabous, selon Paul Etsè Affala, Coordonnateur du CDFDH.
« Je les encourage à percer les contrées de nos préfectures, de nos pays pour que les gens changent effectivement de mentalité. Je demande que nos populations comprennent (…) », a déclaré Leguede Kokou Jérôme, Préfet de Vo.
Au Togo, si le nouveau code foncier et domanial adopté le 14 juin 2018 par les députés, consacre l’accès de la femme au foncier à part égale avec les hommes, des clichés sociaux, soulignons-le, font encore obstruction à cette nouvelle loi foncière. Il en va de même que cette nouvelle disposition reste méconnue des populations, en raison de la faible médiatisation qui en est fait.
Source : Ici Lomé via le Land Portal
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