Le changement climatique, la dégradation des sols, la perte de biodiversité et l’insécurité alimentaire accélèrent les crises mondiales. Chaque année, cent millions d’hectares de terres agricoles disparaissent, menaçant 1,3 milliard de personnes. À l’occasion, de la COP30 à Belém, l’IRD, aux côtés de l’IDDRI, du Cirad et de l’initiative 4P1000, publie le policy brief « Co-creating synergies through indigenous people and local communities’ action on climate, land and food », afin de mettre en lumière le rôle central des peuples autochtones et les communautés locales dans la réponse aux défis climatiques, environnementaux et alimentaires.

Alors que les agendas internationaux appellent de plus en plus à des réponses intégrées face aux crises du climat, de la biodiversité, de la dégradation des sols et de la sécurité alimentaire, cette intégration reste encore à concrétiser. En investissant dans des actions locales pour la santé, la productivité et la durabilité des terres et des sols — co-conçues et portées par les peuples autochtones et les communautés locales — les gouvernements peuvent répondre à leurs engagements mondiaux (Accord de Paris, Agenda d’action de Riyad, Cadre mondial de la biodiversité de Kunming–Montréal et ODD).

Ces approches territoriales constituent le niveau d’action le plus efficace pour relier objectifs globaux et priorités locales. L’accès sécurisé à la terre, priorité majeure pour les peuples autochtones et les communautés locales, se trouve au cœur de ce policy brief, qui met en avant des solutions fondées sur la terre pour répondre de manière intégrée à la dégradation des sols, au changement climatique, à la perte de biodiversité et à l’insécurité alimentaire.