Au Mexique, en 1992, le régime de propriété hérité de la réforme agraire a fait l’objet d’une réforme majeure, reposant sur l’établissement d’un cadastre, l’émission de titres fonciers individuels, et la légalisation du marché de la terre. Selon le discours officiel, cette légalisation visait à reconnaître, à formaliser et à sécuriser des transactions foncières qui se nouaient jusqu’alors dans la clandestinité. Ce texte analyse les impacts de la réforme, et ses effets apparemment paradoxaux : peu d’impacts sur le marché du faire-valoir indirect, qui existait déjà auparavant bien que de façon informelle; effets très limités sur le marché de l’achat-vente. Cette expérience questionne les postulats implicites des politiques visant stimuler le marché foncier, dès lors qu’elles ne reposent pas sur une analyse empirique des pratiques effectives.
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