Au Mexique, en 1992, le régime de propriété hérité de la réforme agraire a fait l’objet d’une réforme majeure, reposant sur l’établissement d’un cadastre, l’émission de titres fonciers individuels, et la légalisation du marché de la terre. Selon le discours officiel, cette légalisation visait à reconnaître, à formaliser et à sécuriser des transactions foncières qui se nouaient jusqu’alors dans la clandestinité. Ce texte analyse les impacts de la réforme, et ses effets apparemment paradoxaux : peu d’impacts sur le marché du faire-valoir indirect, qui existait déjà auparavant bien que de façon informelle; effets très limités sur le marché de l’achat-vente. Cette expérience questionne les postulats implicites des politiques visant stimuler le marché foncier, dès lors qu’elles ne reposent pas sur une analyse empirique des pratiques effectives.
à la lettre d’info
archives
Agenda
du 24/04/2024Colloque internationale : « Demandes de justice et traitement des injustices socio-spatiales et environnementales dans les pays du Sud »
au 26/04/2024 du 01/11/2023Conférence sur le foncier de la Banque Mondiale
au 17/05/2024 du 25/04/2024Le CTFD et la GIZ organisent une session sur le pastoralisme à la prochaine conférence de la Banque Mondiale sur le foncier
au 18/05/2024
Offres d’emploi
Aucune offre n’est disponible actuellement