Il y a vingt ans, les dispositions juridiques donnaient aux institutions locales des droits pour gérer les ressources naturelles dans quatre pays des zones arides d’Afrique. Cette note d’information examine dans quelle mesure ces institutions décentralisées se sont montrées résilientes compte tenu d’un environnement en rapide mutation. Les droits de gestion locale restent aujourd’hui largement ignorés par les pouvoirs publics et la mise en œuvre pratique de la loi. L’État a encore compliqué les défis que présente la gestion foncière en allouant de vastes terrains à des investisseurs et en prenant parti dans les politiques locales. L’évolution des politiques, l’insécurité, la démographie et le climat ont exacerbé les tensions, qui trouvent bien souvent leurs origines en dehors de la localité immédiate. Le conflit dans les zones voisines a engendré des arrivées massives d’hommes et d’animaux, alors que les inégalités de richesses qui ne cessent de se creuser et l’évolution des stratégies de subsistance ont érodé les intérêts jadis communs entre les communautés agricoles et d’élevage.
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