La capitale du Mali présente un marché foncier tendu et segmenté, au sein duquel se développent de fortes concurrences de gestion. Héritière des règles juridiques coloniales et du principe de lotissement, l’offre administrative de parcelles à bâtir reste centrale, tout en imbriquant à une échelle fine des attributions « neuves » et des régularisations en « rattrapage urbain ». Sélections et régulations des clientèles se combinent ainsi pour expliquer une distribution sociale des propriétaires encore peu tranchée dans l’espace bamakois. Les deux processus continuent d’accentuer leurs effets respectifs au travers de nouvelles filières d’accès au sol que la donne politique et institutionnelle des années 1990 a plus récemment promues.
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