La formulation par les autorités malgaches de politiques et de diverses lois impliquant l’usage des terres par les investisseurs risque d’organiser la négation des droits sur leurs terres pour les paysans et les communautés locales.
Contrairement à son engagement de consolider la Réforme Foncière, le gouvernement malgache est en train de l’enterrer. Au mépris de l’intérêt général, il remet en cause les avancées acquises par la réforme foncière. Pourtant, cette réforme entamée par la Lettre de Politique Foncière de 2005 a permis un pas en avant par rapport au lourd héritage de la colonisation.
En vertu du principe de présomption de propriété privée, cette réforme reconnaît les droits des occupants des propriétés privées non titrées, qui depuis un siècle n’avaient pas les moyens d’accéder facilement à la formalisation de leurs droits par l’acquisition de titres fonciers. Grâce à elle, les petits paysans et communautés rurales qui représentent 80% des Malgaches sont considérés comme propriétaires sur ces propriétés privées non titrées dont la gestion relève des communes.
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Source : Agter
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