
Au Burkina Faso, le système foncier repose à la fois sur le droit coutumier et sur le droit moderne étatique. Avec l’urbanisation rapide, la pression foncière et les investissements immobiliers croissants, ce fonctionnement a montré ses limites. Le cadre législatif en place a permis aux promoteurs immobiliers de donner la priorité à l’acquisition de terres et à la vente de parcelles, y compris dans les zones rurales et agricoles, plutôt qu’à la construction de logements abordables pour la population, tel que l’envisageait le législateur. En 2019, une plateforme multi-acteurs a été créée afin de faciliter le dialogue entre acteurs sur la gouvernance foncière et faire évoluer la législation dans le pays.
La présente étude de cas s’inscrit dans la capitalisation d’expériences lancée en 2024 par le projet Mekong Region Land Governance (MRLG) qui vise à comparer les conditions de réussite des plateformes multipartites sur la gouvernance foncière mises en place dans différents pays afin d’en dégager des enseignements pour de futures initiatives.
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