L’agriculture familiale en Ouganda est confrontée à de multiples contraintes : la diminution de la surface cultivée par actif (1,1 ha en 2008, contre 2 à 3 hectares dans les années 1990), la dégradation des sols, le faible accès aux crédits et aux intrants agricoles, et les incohérences de la législation foncière ougandaise.
Par ailleurs, les 3,4 % de taux de croissance démographique actuelle, l’un des plus élevés au monde, questionne inévitablement les capacités de l’agriculture ougandaise à subvenir aux demandes alimentaires du pays.
Cette réalité prend place dans un contexte d’investissements grandissants et de transformations profondes des politiques foncières amorcées sous la colonisation britannique. Pour parvenir à garantir son développement économique et sa sécurité alimentaire, le pays doit relever trois principaux défis qui touchent directement à la question foncière :
- Garantir les droits fonciers des communautés dans un contexte d’investissements grandissant
- Sécuriser les droits fonciers dans une situation de pluralisme juridique et de promotion des régimes de propriété privée ;
- Protéger les sociétés pastorales dans le cadre d’une affectation d’espaces agropastoraux à d’autres usages.
À partir d’une approche historique, cette fiche met en perspective ces différents défis en apportant des éclairages sur les pluralités des modes d’accès à la terre, les grands enjeux des réformes foncières depuis le milieu des années 1990, et l’état de la gouvernance foncière.
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