Mülk Allah’indir est une phrase souvent inscrite sur la façade des immeubles auto-construits des périphéries d’Istanbul. Cette affirmation constitue une manière de légitimer lesdites constructions, en se référant à l’ordre de l’au-delà, implicitement sensé avoir le primat sur celui d’ici-bas, plus inique. Or le changement d’attitude des pouvoirs publics vis-à-vis de l’habitat » illégal » que l’on note depuis le début des années 2000 – dans le sens d’une plus grande intolérance – a pour effet de mettre en concurrence des ordres différents de légitimation de la propriété ou de l’usufruit du sol urbain (en voie de raréfaction). Dans ce contexte, cet article s’emploie à analyser les modalités actuelles de production de l’illégalité foncière et les modes de légitimation développés par les « occupants » menacés par les transformations enregistrées par le marché foncier. L’extrême relativité et labilité de la légalité foncière, produit d’un rapport de forces entre acteurs aux intérêts variés et changeants, ressort de l’analyse proposée.
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