La décentralisation de la gestion des ressources naturelles est prônée par des nombreux acteurs, comme solution pour une gestion durable. De fait, l’intervention publique a trop souvent désorganisé les modes locaux de gestion. Pour autant, la littérature sur les “ressources naturelles communes” est trop souvent marquée par un biais communautaire et fonctionnaliste : elle suppose que les acteurs ont naturellement intérêt à gérer leurs ressources, que les divergences d’intérêts sont limitées, que des systèmes d’autorité légitimes aux yeux de tous existent. Or ceci est loin d’être le cas général : la question de la gestion des ressources naturelles se pose dans des contextes sociaux hétérogènes, marqués par un pluralisme normatif. Par ailleurs, toutes les ressources ne font pas l’objet de régulations, les communes constituent de nouveaux acteurs dans la GRN. Dès lors, l’enjeu est plutôt la construction de “nouveaux communs”, fondés sur une “citoyenneté locale” qui ne se réduit pas à l’autochtonie, sur la base de négociations entre acteurs. Ce rapport de recherche est issu du projet de recherche INCO-Claims, financé par l’UE et coordonné par l’IIED.
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